TAI et relations (en français)

Chères lectrices, Chers lecteurs,
J’espère que ce partage, t’aidera à sentir, si le chemin proposé par les Techniques d’Alchimie
Intérieure (TAI) te parle, parle à ton cœur, à ton âme et à ta tête.
Dans ce chemin que dessine TAI, c’est la réunification de l’Être qui est visée.
Andrea Fredi, a su allier des connaissances ancestrales, notamment sur les Dantians, (terme chinois
qui désigne les principaux centres énergétiques du corps humain), à une approche spirituelle,
alchimique et humaniste, pour développer un art intérieur.
Celui d’apprendre à récupérer son pouvoir personnel et de changer son plomb intérieur (peurs,
souvenirs bloqués, croyances limitantes, traumas…) en or (nos ressources, notre connexion à notre
essence, notre vrai soi).
De mon point de vue de voyageuse, curieuse de tout, j’avoue avoir exploré et/ou m’être formée à des
techniques allant de l’E.F.T, l’E.M.D.R, la kinésiologie, le reiki, la microkiné, la psychanalyse,
l’acupuncture, le yoga… pour n’en citer que quelques unes.
J’ai recherché, au travers de ces méthodes, une manière d’accompagner les personnes qui viennent
me consulter, avec des outils performants, unissants la tête, le cœur, le corps et l’esprit.
Et en tant que psychologue clinicienne de formation initiale, ma quête depuis plus de 17 ans a été
d’intégrer le corps, tant oublié dans ces études universitaires et la dimension spirituelle, parfois aussi
oubliée dans l’approche du « tout scientifique ».
A mon sens, TAI représente le Graal que j’ai recherché jusqu’ici, bien que ma quête ne s’arrêtera pas
là.
Au travers de TAI, je dirai qu’Andrea, partage avec nous la quintessence de ses expériences, de ses
observations et de son approche très personnelle de la vie et des humains. Approche, dans laquelle
je me suis reconnue, après avoir fait l’expérience d’un séminaire à Bruxelles qu’Andrea guidait.
Avec mes mots, pour vous décrire mon aventure sur le chemin intérieur, je dirai que TAI est comme
une machine à voyager dans le temps, à l’intérieur de soi, qui permet de défaire les nœuds
énergétiques, qui nous empêchent d’être « nous-m’aime » dans l’ ici et maintenant.
Pour moi et ma famille, TAI est devenu un outil du quotidien, facile à pratiquer, même si je dispose
de peu de temps.
TAI nous aide à affûter la connaissance de notre monde intérieur, à créer en douceur des ponts de
conscience, entre des événements, des schémas, des réactions ; mais pas uniquement de manière
mentale, c’est un vrai éclair de conscience qui se produit quand on réalise le lien entre tout ces
éléments.
Les transformations sont rapides et naturelles ; personnellement, j’avais beaucoup d’énergie de deuil
bloquée, ce qui m’a d’abord freiné dans plein de domaines de ma vie, puis en les débloquant avec la
pratique de TAI, cela m’a permis de me remettre dans l’action (sport, projets…).
Ce parcours de formation immersif de praticienne de TAI a été très riche pour moi, car j’ai revisité
des espaces de blessures que je croyais avoir déjà réparés. C’était le cas en partie, mais avec TAI,
j’ai pu à aller plus loin dans le processus de libération /reconnexion. Et j’ai pu accéder à certains
nœuds, qui jusque là et malgré toutes les approches expérimentées, n’avaient pas pu être pleinement
contactés.
Aussi, j’ai eu la joie d’utiliser TAI, autant en mode formule magique, avec une baguette magique
(ruban de gym), avec des enfants qu’avec des personnes disons plus âgées (72 ans), des personnes
ayant des IMC ou une mobilité réduite.
Dans ce parcours de formation, Andrea ne nous enferme pas dans un carcan dogmatique de « ma
méthode il faut faire comme ça », je me suis sentie libre et accompagnée avec bienveillance pour
intégrer TAI dans mon monde, « à la sauce Sarah », comme me dise ceux qui me connaissent. C’est
une grande joie d’être la première ambassadrice francophone de TAI, un outil au service de la paix
et de l’Amour de soi, des autres et du monde.
A mes yeux, TAI représente une contribution à un monde meilleur.

Récit d’un parcours thérapeutique illustrant le déroulé et les bénéfices
d’une séance de TAI auprès d’une personne déjà connaisseuse de la
méthode
C’est l’histoire d’une personne, Soyeon, qui a connu depuis son plus jeune âge de gros défis dans la
vie.
Un deuil précoce dans sa fratrie, un accident de vie a 15 ans qui la laissa paraplégique, une relation
de couple toxique…
Et pourtant….
Nous allons voir au cours de ce partage de séance, le travail parcouru, la résilience active dans sa
vie et en quoi les outils, tel que TAI, lui sont précieux, et ce qu’elle en dit, en tant que bénéficiaire.
Cette séance s’est réalisée en visio, elle a été composée de deux parties. Dans un premier temps, un
débriefing des points forts du moment, afin de verbaliser et identifier ses besoins pour cette séance.
Puis, en deuxième temps, une pratique de TAI externe.
Il ressort, qu’elle ressent beaucoup de colère, du dégoût, de l’insécurité, elle parle de son désir de
vivre une nouvelle relation. Soyeon vit seule avec ses 2 enfants, depuis sa séparation difficile, il y a
environ 4 ans. Elle est consciente de ses peurs, blocages et croyances limitantes au sujet des
hommes et me les verbalise.
Elle peut faire le lien avec des événements récents, qui lui ont fait contacter cette colère, ses
ressentis et ses pensées figées au sujet des hommes. Elle évoque la peur de la violence, de la
soumission par la force, la contrainte…. Elle peut même me dire, que c’est «ultra physique», ce
qu’elle peut ressentir, lorsqu’il lui arrive d’entendre des histoires, de type maltraitance envers les
femmes ou les enfants, avec des ressentis de douleurs au ventre….
Plus, elle fait des évocations précises et plus l’objectif est clair pour elle, décharger cette colère,
changer ses croyances au sujet des hommes, pour ouvrir la porte à l’amour dans sa vie et se libérer
de ses peurs, liées à des souvenirs traumatiques.
La voyant associer son récit à des images et des ressentis et comme Soyeon connaît déjà les
méthodes de TAI, je l’invite à fermer les yeux, et positionner ses mains sur le 1er Dantian, situé
entre le pubis et le nombril.
(Notons que même une personne à mobilité réduite peut pratiquer facilement cette méthode.)
Pour la guider, à activer par la respiration, ce premier centre énergétique, je me contente, sans
parler, d’inspirer et expirer fortement, ce qu’elle fait également.
Je lui demande de rester en contact avec les sensations et d’observer ce qui vient.
Rapidement, elle me dit avoir des tas d’images qui ont défilés, comme un film, avec un moment en
particulier, relatif à l’enfance. En utilisant le ciblage, selon le modèle du triangle*, proposé par
Andrea Fredi, dans l’approche TAI, je choisi d’appliquer une 1ère ronde sur l’aspect de l’expérience.
A ce moment de connexion, entre cet épisode et sa conscience actuelle, il y a une grosse montée
d’émotion, de larmes, des crispations du visage et du haut du corps.
Je lui propose la formulation suivante, que je décompose lentement, afin qu’elle la répète
facilement, sans avoir à la retenir. J’ajoute, «accueille ce qui est là et on va dire la 1ère phrase (ses
mains sont placées sur le 1er Dantian).
«Je récupère mon pouvoir et je libère l’énergie contenue dans toutes ces images qui sont
remontées».
Rapidement, j’observe le visage qui se détend, la respiration qui devient plus profonde, je laisse
passer quelques minutes d’intégration, quand j’observe une déglutition, et un léger mouvement,
je propose: «si c’est bon pour toi, on va mettre les mains au centre de la poitrine, inspire, expire» (je
le fais en même temps qu’elle.)
Puis, sur le 2ème Dantian, nous allons dire: «Je laisse aller tout attachement et toutes identifications,
en lien avec toutes ces images qui sont remontées».
Là aussi, j’observe des signes de détente, une immobilisation avec le visage concentré, des
mouvements oculaires, puis un léger mouvement et une respiration plus ample.
Je propose alors: «si c’est bon pour toi, on va mettre une main à plat sur le front au 3ème œil, inspire
expire»,(je le fais à chaque fois avec elle), puis sur le 3ème Dantian, elle répète:
«Je crée en moi, de l’ordre et de la cohérence, en lien avec toutes ces images qui sont remontées».
Quand j’observe une respiration plus ample, je lui propose de remettre les deux mains sur le 1er
Dantian (bas du ventre) et de prendre le temps d’observer ce qui a changé, ce qu’elle ressent, ce
qu’elle voit ou se dit.
Rapidement, elle dit: «si j’avais été plus forte… et plusieurs formulations à base de «si»; ce qui
m’amène à cibler, toujours selon le modèle du triangle, l’aspect des fantasmes crées autour de
l’expérience.
Je propose, avant qu’elle ne parte trop dans la verbalisation et la mentalisation, une 2ème série de
phrases.
Je lui dis: «Inspire, expire, les mains sur le bas du ventre. Tu restes avec tout ça».
Comme il y a plusieurs fantasmes et qu’elle est totalement immergée avec cette part d’elle même, je
choisis volontairement une formulation générale, pour limiter sa verbalisation vers moi et favoriser
la verbalisation interne, et maintenir son niveau de connexion à elle même et au processus en cours
bien actif.
Elle répète avec moi: «Je récupère mon pouvoir et je libère l’énergie contenue dans tout ce que je
me dis par rapport à ça».
Je laisse un temps de latence, puis je propose: «Si c’est bon pour toi, on va mettre les mains sur le
centre de la poitrine (2ème Dantian), inspire, expire, je laisse aller tout attachement, toutes
identifications, en lien avec tout ce que je me dis par rapport à ça».
Puis, après un long soupir et un léger mouvement, je propose: «si c’est bon pour toi, on va mettre
une main à plat sur le front (3ème Dantian) comme tout à l’heure, inspire, expire, et on va dire
«je crée en moi de l’ordre et de la cohérence, en lien avec tout ce que je me dis par rapport à tout
ça».
Le temps d’intégration devient plus rapide, je propose, en utilisant le 3ème aspect du modèle du
triangle, une 3ème série de phrases, portant sur les croyances qu’elle avait déjà évoquées, lors du
temps de débriefing.
Je dis: «On va faire une 3ème série de phrases, les mains sur le bas du ventre, inspire, expire,
je récupère mon pouvoir et je libère l’énergie, contenue dans tout ce que je crois encore, par rapport
aux hommes et qui me bloque et m’empêche d’avancer».
Le processus est plus rapide, en observant un léger mouvement, un changement de mimique, je
propose: «Si c’est bon pour toi, on va placer les deux mains au centre de la poitrine, inspire, expire,
et on va dire, je laisse aller tout attachement, toutes identifications en lien avec tout ce que je crois
encore par rapport aux hommes et qui me bloque et m’empêche d’avancer». Quelques minutes
passent.
Puis, «si c’est bon pour toi, on met la main sur le front, (3ème Dantian) inspire, expire, je crée en
moi de l’ordre et de la cohérence, en lien avec tout ce que je crois encore par rapport aux hommes
et qui me bloque et m’empêche d’avancer».
Quelques minutes plus tard, elle pose les deux mains sur le bas du ventre et je lui demande
d’observer ce qui a changé.
Elle m’explique qu’elle s’est détendue au fur et à mesure des phrases, les rondes de TAI ont amenées
un apaisement, jusqu’à se sentir vraiment bien. Elle me dit, le côté impressionnant de TAI est la
rapidité avec laquelle les images ont défilées et ne sont plus présentes à la fin, ni le ressenti de
colère ou d’impuissance.
Elle m’explique ensuite, avoir eu les images de plein d’hommes qu’elle connaît, ou a connu, et qui
correspondent aux croyances négatives qu’elles avaient jusque là. Ensuite, elle a vu des images
d’autres hommes qu’elle connaît aussi et qui sont en accord avec ses valeurs. Elle précise, il y en a
moins mais il y en a quand même. Puis, l’aboutissement des phrases de TAI l’a plongé dans une
vision d’elle à son mariage, celui qu’elle n’a pas encore eu et dont elle rêve.
Comme un rêve, une vision très nette, plus que lors de certaine visualisation qu’elle a pu faire
précédemment. Je comprends alors, à quoi correspond, la béatitude que j’observai sur son visage,
avec ce doux sourire; plus rien à voir avec les grimaces de douleurs et l’agitation physique du début
de séance.
Pour clôturer la pratique de TAI, elle met les mains sur le 2ème Dantian et prononce la phrase
suivante: «j’harmonise tous mes systèmes à cette nouvelle conscience».
Je lui demande, pour conclure et dans l’optique de ce présent partage, son commentaire par rapport
aux différents outils que nous avons déjà utilisés ensemble, au cours des 10 ans d’accompagnement.
Soit l’E.F.T, EMDR- DMS (Désactivation multi sensorielles), l’Access-Bars, la Logosynthèse et
enfin TAI.
Pour elle, l’EMDR-DMS a été une révélation en terme d’efficacité, de rapidité et de puissance sur
les gros traumas, elle dit: «le cheminement dans le cerveau se fait tout seul, comme avec TAI.»
Pour l’EFT, elle dit: «c’est efficace, ça fonctionne, c’est plus facile accompagnée que seule, ça me
calme rapidement des angoisses, des petites choses du quotidien, mais c’est pas ma technique
préférée.» «La logosynthèse, je trouve que ça va moins loin, c’est plus compliquéet il n’y a pas les
mains sur les centres énergétiques».
«TAI j’aime beaucoup, je fais un parallèle avec l’EMDR-DMS, ça fonctionne très bien sur moi, ce
qui est impressionnant, c’est la rapidité, à la seconde des images qui défilent toutes seules, comme si
ça démêlait des nœuds, ça fait comme des flashs d’images, par contre c’est beaucoup plus doux que
l’EMDR-DMS, que je trouve plus éprouvant et plus confrontant.»
Merci Soyeon pour ce partage et ta confiance.
En résumé, on voit que TAI a permis aux informations bloquées, de s’intégrer de manière cohérente
et unifiée, ce qui amplifie notre état de conscience et notre qualité de présence au monde.
Les «capsules de temps » qui sont au début fragmentées, sont subtilement reliées par notre
conscience, les liens deviennent plus clairs entre les situations, les ressentis… c’est comme un saut
dans le temps qui crée des ponts de conscience, permettant des mises à jour entre les différents
événements et l’état de la personne dans l’ici et maintenant.
TAI est un outil précieux, à la fois simple et puissant.
Récit partagé par

Sarah Faure (Molteni)

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